Une des nouvelles directions de l’action de la FFMC Loisirs
dans le domaine du deux ou trois roues
Le deux-roues, ou trois roues, le gyropode un moyen de locomotion dans l’ère du temps. Encore faut-il se donner les moyens de l’utiliser sereinement.
La FFMC Loisirs est depuis plusieurs décennies à l’écoute de tout ce qui touche au monde du deux roues et à leurs utilisateurs.
Cette association : la FFMC Loisirs est agréée jeunesse et sports et éducation populaire depuis le 13 août 1985. Son agrément est en cours de renouvellement depuis mars 2024. Ce n’est pas par hasard.
Un peu d’historique sur la FFMC Loisirs.
Depuis 40 années, les bénévoles s’y relaient afin de permettre à des jeunes de tous horizons de concilier, par le biais du sport motorisé et d’autres activités culturelles, passion, citoyenneté, responsabilité, respect de soi et des autres.
Si l’opération « des tasses pour un bol » a connu un succès sans précédent dans le monde motard, en parallèle d’autres opérations se sont déroulées sur toute la France et même à l’étranger.
Les nouvelles approches sur l’utilisation d’un deux roues pour se déplacer.
L’univers du deux roues a considérablement évolué. La route se partage et les contraintes sont nombreuses. On n’utilise plus un deux roues en 2024 comme en 1994.
La mobylette d’hier, « la bleue » est devenue ringarde voir oubliée, si ce n’est revenue à la vie, par des passionnés de clubs cyclomotoristes.
Le danger est toujours présent pour le deux roues. Il est aussi une alternative à l’engorgement des villes, moins polluant, plus « rapide » dans les bouchons.
Les zones à faibles émissions ZFE, les tracas liés à un véhicule automobile, tout cela a dirigé les conducteurs d’hier à promouvoir un autre moyen de locomotion dans leur mode de déplacement.
Aujourd’hui, la trottinette EPDM ou le vélo électrique ou vélo à assistance électrique VAE ont le vent en poupe.
Un moyen écologique, plus souple d’utilisation, plus pratique, moins sujet aux bouchons. Une nouvelle règlementation est née pas toujours bien comprise.
Au nom de l’écologie, chaque ville ou village connait une recrudescence d’utilisateurs de ces moyens de locomotion. De nouvelles signalisations sont nées.
Des panneaux de signalisation, des marquages au sol, des améliorations en faveur des utilisateurs d’une bicyclette ou d’une trottinette ont été apportés. Il faut bien le noter, cela apporte une confusion pour les autres usagers de la voie publique que sont aussi les piétons, les autres deux roues, les véhicules automobiles, les transports en commun et les poids lourds.
Ce ne sont pas tant ces nouvelles mesures qui sont difficiles à comprendre, mais la manière dont nos cyclistes et trottinetteurs ou électrotteurs l’interprètent, car le nombre d’utilisateurs va grandissant, et le manque d’informations est flagrant.
Cela multiplie les risques. La plupart de ces utilisateurs ne connaissent pas la règlementation qui en découle. Les vendeurs omettent souvent d’informer leur client, à leur décharge peu de ceux-ci s’informent ou pensent, à tort ou à raison, en connaitre le principal, par l’obtention d’un permis de conduire d’une autre catégorie de véhicule. Pour les jeunes utilisateurs, cela requiert un apprentissage qui est dévolu aux parents.
Ce que peut apporter en sensibilisation la FFMC Loisirs pour les utilisateurs de ces nouveaux moyens de locomotion.
A la FFMC Loisirs, nous intervenons dans les centres de loisirs ou en milieu scolaire, pour inciter les jeunes utilisateurs à plus de prudence et de connaissance vis-à-vis de ces moyens de locomotions modernes, par un rappel des règles de sécurité et d’utilisation, en utilisant tous les supports audios visuels, documentations et épreuves pratiques.
Cette sensibilisation se poursuivra au sein des familles par la possession des documents remis à l’issue de notre intervention.
La règlementation vis-à-vis de ces moyens de locomotion va encore évoluer. Notre enjeu est de sensibiliser la nouvelle génération du monde deux roues, au partage de la route.
Se déplacer à deux roues quel qu’il soit ne doit pas être synonyme (toujours) de danger.
Cela doit être un plaisir partagé avec tous les acteurs de la voie publique.